GREAGOIR ϟ Nothing is serious nowadays… At least, nothing should be

Citation :: © AMY-POND.

DREAM TAKES OVER.

❧ special details :

Nom et prénoms : DEÀSUN, Greagoir. Il ne sait pas vraiment d'où vient son prénom. A vrai dire, il n'a jamais compris pourquoi ses parents s'étaient amusés à donner des prénoms irlandais à leurs enfants. Sans doute une passion pour ce pays européen, ou une raison secrète liée à l'histoire du couple. Pour ce qui est de son nom de famille, il est originaire d'ici, de l'île.

Lieu et date de naissance : La maison familiale des Deàsun, sur l'île, au petit matin du 21 juin 1984.

Profession/études : Greagoir n'a jamais été un grand passionné lorsqu'il s'agissait de résoudre des problèmes arithmétiques, rédiger de longues dissertations, ou analyser des documents. Il était donc prévisible qu'il ne se lancerait pas dans de longues études. Par contre, il s'est très jeune intéressé à la cuisine, et aidait sa mère à préparer de nombreux plats. Il est partit à Sidney, pour étudier cet art précis qu'est la cuisine. Depuis deux ans maintenant, il travaille dans les cuisines du Marine Bar.

Groupe : ISLANDERS.

Traits de caractères (minimum cinq) : Taciturne - rêveur - possessif - désorganisé - entier - culpabilise vite - posé.

❧ mask falls :

Pseudo : Sophie, ou Jaspirateur, ou même Shoppi (ne cherchez pas).

Avatar (après avoir vérifié que celui-ci ne figure pas dans le bottin) : My soulmate Gaspard Ulliel.

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Commentaires ou dédicaces : Dédicaces à tous les représentants du 4-2 *BAFF* Faudel, je t'aime

❧ poetic anecdote :

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Tout a commencé ici, songea amèrement Greagoir en observant l’océan, aujourd’hui terriblement calme. Comme tous les jours, même s’il y avait du vent, c’était calme. Sauf ce jour-ci, ils avaient été obligés de se rendre à la plage le jour où le ciel était un peu couvert, le jour où le vent parvenait à former des vagues. Ces vagues n’étaient pas impressionnantes. La preuve, il était allé nager sans aucun problème, elle aussi d’ailleurs. Mais elle n’était pas comme lui, elle n’était pas aussi forte que lui, il aurait du se mettre ça dans la tête. Pourtant, elle suivait toujours quand il s’agissait de faire des bêtises : escalader les arbres bordant leur maison, aller faire du snowboard sur les flans des montagnes, partir explorer la grotte dont ils connaissaient le moindre recoin, aller se baigner vers la cascade. Sauf que là, elle n’y était pas arrivée. Que s’était-il passé ?

« Une crampe sans doute »

avait dit le médecin qui avait examiné son corps. Corps. Non, ce mot ne pouvait pas s’utiliser pour parler d’elle. Elle, c’était un souffle d’air frais. Elle, quand elle rentrait dans une pièce tout le monde la regardait. Elle, les habitants de l’île appréciaient tous sa présence. Elle, elle savait calmer les disputes et apaiser les plaies. Une fille qui était si pleine de vie, ne pouvait pas être nommée telle une chose morte, inerte. Morte. Ce mot était revenu tellement de fois dans l'esprit de Greagoir, et ce depuis la minute où il s'était levé en courant pour essayer de la sauver. Il se revoyait encore en train de nager, un crawl parfait très rapide. Il entendait encore son prénom qu'il avait crié, malgré l'eau qui lui frappait le visage.

« AINAAAA ! AI... ! AINAA ! »

Il sentait encore le sel qui avait piqué ses yeux lorsqu'il avait plongé pour la remonter à la surface. Il se souvenait avoir attrapé son bras, s'y être accroché comme si sa propore vie en dépendait. Sa propre vie en dépendait, au bout des doigts, il tenait celle qui avait tellement occupé sa vie. Celle qui avait chassé ses peines, ses cauchemars, ses larmes refoulées, partagé ses rires, ses secrets, ses cadeaux, ses goûters, ses longs repas de famille interminables. Il l'avait emmenée jusqu'au rebord, la berge, la terre promise. Aucun geste ne ramena à la vie le corps inerte de la jeune femme. Malgré les efforts de Greagoir, et ceux des secouristes. Rien ne l'avait ramené, pas même les pleurs de son grand frère, son double, son pilier, son cap.

Tout avait commencé, ou tout s'était terminé. (...)